Grâce aux progrès des neurosciences, nous comprenons mieux aujourd’hui le cheminement de l’apprentissage, depuis la capture de l’information jusqu’à son stockage par nos cerveaux. Est-ce que les technologies de la formation ont bien intégré ces notions pour nous faciliter la tâche ?

La fin des neuromythes, grâce aux neurosciences

Il fut un temps où il fallait trépaner ou planter des électrodes pour comprendre comment fonctionnait le cerveau. Cette époque est heureusement révolue ! D’énormes progrès ont été et vont être accomplis grâce à des technologies telles que l’IRMf (Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle), qui permettent de cartographier l’activité cérébrale en direct et sans danger.  Ces observations ont permis de combattre de nombreux « neuromythes » dont on nous a longtemps rabattu les oreilles, du type :

  • Nous n’utilisons que 10% de nos capacités cérébrales
  • Nous disposons d’un capital de 80 à 100 milliards de neurones, qui ne peut que décroitre au cours du temps et basta !
  • Nous sommes plutôt « cerveau gauche » ou « cerveau droit », c’est-à-dire plutôt logique, analytique et rationnel ou plutôt créatif, intuitif et émotionnel 
  • Tout se joue avant 6 ans
  • Les femmes sont multitâches et imaginatives et les hommes monotâches et rationnels

Clamons-le haut et fort, tout ça tient de la légende urbaine ! Le cerveau est avant tout plastique, il s’adapte et apprend tout au long de notre vie, pour peu qu’on le sollicite en restant toujours curieux. Il utilise 100% de ses capacités et fonctionne efficacement en mode monotâche, qu’on soit homme ou femme (*).

Alors, comment se fait l’apprentissage dans notre cerveau ?

Plusieurs modèles ou concepts ont été créés pour tenter d’expliquer le cheminement de l’apprentissage, depuis la perception sensorielle jusqu’à l’acquisition mémorielle permanente. Le plus célèbre et populaire est certainement celui de Baddeley et Hitch. Il différencie plusieurs types de mémoires. L’apprentissage se ferait par le passage d’un type à l’autre, comme le montre ce croquis :

production modules de formation

 

 

Ce modèle a le gros avantage d’être simple. Mais il est régulièrement remis en cause par les scientifiques qui expliquent qu’on ne peut séparer ainsi les zones mémorielles en catégories car les relations sont trop complexes entre elles.

On a déjà bien du mal à différencier les neurones simples, complexes et hypercomplexes…

Qu’est-ce qui favorise l’apprentissage au final, selon les neurosciences ?

En revanche, ce qu’on maîtrise de mieux en mieux, ce sont les effets des modes d’apprentissage, pour favoriser ce cheminement jusqu’à l’acquisition de la connaissance.

On sait qu’il faut répéter, qu’il faut varier les modes d’apprentissage, qu’on apprend mieux dans l’émotionnel que dans le rationnel (« Storytelling » plutôt que bachotage).

 

 

Et que propose l’e-learning dans ce sens ?

production de modules de formation

L’e-learning, et toutes les technologies d’apprentissage en ligne, essayent de s’inscrire dans cette voie.

Ce tableau vous indique comment.

En conclusion

production modules de formation

Les technologies numériques et distancielles ne peuvent pas tout. L’apprentissage sur le terrain a toujours – heureusement ! – de beaux jours devant lui.

 

Toutefois, elles se développent en tenant compte des acquis récents des neurosciences. Les adopter ne signifie pas l’apprentissage facile, mais au moins facilité !

Là-aussi, FlexiLearn peut vous aider !